dimanche 1 février 2015

L'Étranger


Auteur : Albert Camus
Editeur : Gallimard (collection Folio)
Nombre de pages : 184
Année de sortie : 1942
Extrait : "Nous avons marché longtemps sur la plage. Le soleil était maintenant écrasant. Il se brisait en morceaux sur le sable et sur la mer. J'ai eu l'impression que Raymond savait où il allait, mais c'était sans doute faux. Tout au bout de la plage, nous sommes arrivés enfin à une petite source qui coulait sur le sable, derrière un gros rocher."

MON AVIS :

L'Etranger raconte une partie de la vie d'un homme, de la mort de sa mère à la sienne. Cet homme est, comme le dit le titre, étrange. Ses sensations sont plus fortes que ses émotions, il n'a aucune pensée propre, n'est occupé que par son confort, et peu importe ce qu'il ressent. Il vit tout simplement, sans jamais faire autre chose qu'être absolument neutre à ce qu'on lui dit et agir en fonction de ses besoins primordiaux de confort, comme, par exemple, le soleil qui l'éblouit ou la chaleur qui le gêne...
J'avoue que j'ai donc eu du mal à m'attacher à ce personnage car je n'ai pas réussi à le comprendre et je n'ai donc pas été spécialement émue par la fin. Ca me paraît tellement étrange, comment un homme pourrait-il vivre sans sentiments et émotions ? Il y a bien quelques fois où il est touché, triste ou amoureux, mais ses sentiments ne sont jamais profonds. 
Etant un classique de la littérature, je m'attendais à... autre chose. Et j'ai été un peu déçue car, je ne vais pas le cacher, j'imagine que ce roman est très intéressant et superbe lorsqu'on le lit à un autre âge, car je pense ne pas avoir tout compris. C'était néanmoins une lecture agréable malgré mon envie de comprendre pourquoi cet homme était-il ainsi, pourquoi la mort de sa mère ne le touchait pas plus que ça...

C'est un livre focalisé sur lui, mais d'autres personnages apparaissent aussi évidemment, vus à travers ses yeux, c'est-à-dire d'une façon neutre, ils ne sont jamais décrits ni avec des mots péjoratifs ni avec des mots mélioratifs si ma mémoire est bonne. Sa compagne, ses voisins, ses amis... Et ses "Arabes" déclencheurs de l'histoire. Ils poursuivent l'ami du narrateur pour avoir abusé la femme d'un des leurs et le personnage principal se retrouve mêlé à l'histoire, pour avoir accepté d'aider son ami, pour lui faire plaisir. 
(NB : j'ai trouvé ceci plutôt raciste : dans ce roman, les Arabes sont toujours associés aux meurtres, aux crimes, aux problèmes, etc... Ce qui est absolument faux !)

Le livre est donc découpé en deux parties : la première relate sa vie toute simple, qui m'a semblé à mon goût trop longue, une série de faits, de paroles. Elle se finit au meurtre improbable du héros... La deuxième partie sera donc son jugement où l'avocat, le juge, etc essaieront de le défendre ou au contraire de le condamner en ramenant pour ou contre lui les faits cités dans la première partie. Il est donc jugé pour son meurtre mais surtout pour avoir vécu tranquillement et simplement.

Je suis persuadée de ne pas avoir su chroniqué exactement ce classique, mais j'ai fait ce dont j'étais capable... En effet, ce livre est compliqué et je pense être trop jeune pour tout encore comprendre. Une lecture agréable malgré tout ! 

MA NOTE :


2 commentaires:

  1. J'ai beaucoup aimé ce livre, magnifique, fort, prenant jusqu'au bout... j'adore Camus ♥

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    1. Oui, il est magnifique, mais comme tu as pu le voir, je crois ne pas avoir saisi toute la portée du livre... Même s'il reste une superbe lecture !

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