mercredi 19 novembre 2014

Les Chroniques Lunaires tome 1, Cinder


Auteur : Marissa Meyer
Editeur : Pocket Jeunesse
Nombre de pages : 412
Année de sortie : 2013
Extrait : "— Je sais que le moment est horriblement mal choisi, mais croyez-moi, c'est une question de vie ou de mort. (Il prit une grande inspiration.) Accepteriez-vous d'être ma cavalière au bal ? 
Le sol se déroba sous les jambes de Cinder. Sa tête se vida d'un seul coup. Elle avait dû mal entendre. 
— J... Je vous demande pardon ?"

MON AVIS :

Cinder est une cyborg mécanicienne servante pour sa terrible belle-mère, dans un pays d'Asie. Elle voit sa vie morne et détestée basculée le jour où le prince du royaume vient comme client lui demander une réparation pour son propre cyborg. Cinder tombe aussitôt sous le charme, alors qu'elle pensait ne lui trouver aucun intérêt contrairement aux autres jeunes filles du pays. Peu après que sa demi-soeur soit atteinte de la terrible pandémie que l'empereur cherche à guérir à tout prix, sa belle-mère l'envoie au château comme sujet d'expérience pour les médecins en quête d'un antidote à cette maladie. A partir de ce jour, de grandes révélations lui seront faîtes et elle sera liée à un secret, qui pourrait très bien avoir des conséquences sur l'avenir du peuple...

J'ai d'abord été envoûtée par la couverture, que je trouve magnifique ! Cela fait un moment que je cherche ce roman qui me semblait superbe, pour pouvoir le dévorer...
Et je n'ai pas été déçue, à vrai dire. Un roman mêlant sciences fiction et conte revisité ne pouvait à coup sûr que me captiver. Et ça a été le cas ! Je ne regrette pas d'avoir laborieusement recherché ce livre de fond en comble, car il en valait vraiment la peine. 
Cendrillon en mode robotisé était une bonne idée, et elle est comme sa version originale une personne très rejetée. En effet, les humains méprisent fortement les cyborgs et répugnent l'idée de vivre avec eux. La belle-mère de Cinder montre clairement sa supériorité envers elle et sa dépendance. En revanche, contrairement à la première histoire racontée, Cinder est appréciée d'une de ses demi-soeurs, Peony — qui tombe très vite malade. 
Parlons-en de cette maladie ; une terrible pandémie qui ravage une énorme quantité de la population, contagieuse et dont la fin n'est que la mort dans la souffrance. Je comprends le désespoir de Cinder quand sa belle-mère la "donne" aux médecins comme cobaye pour qu'ils testent sur elle la maladie ainsi que plusieurs antidotes différents. Mais c'est un tout autre destin qui l'attend ; elle fait la rencontre du Dr Erland, qui lui apprend beaucoup de choses, sur la Lune (les ennemis des Terriens depuis longtemps) et sur elle. 
Elle revoit aussi le prince très souvent et évidemment, se rapproche de lui, ressent pour lui une attirance. J'ai beaucoup aimé le prince Kai (qui deviendra par la suite empereur), bien sûr, bien qu'à mon avis il se remet très vite (trop vite) d'un drame qui lui arrive au début du récit. Il est charmeur et semble très sympathique, mais parfois légèrement incompétent pour monter sur le trône... 

Il y a de nombreux points forts dans ce récit : de la science-fiction, un conte retransformé, une sublime couverture, certains personnages géniaux,... Sans aucun doute, j'ai adoré ce bouquin. Mais il y a également ces points faibles qui m'empêchent donc d'en faire un coup de coeur...
Pour commencer, j'ai trouvé le roman à certains points trop... prévisible. Il y a un trop-plein de révélations plus ou moins choquantes, si bien qu'à force, on se lasse un peu et on s'y attend forcément. Trop d'indices sont aussi dissimulés entre les pages et c'est sûrement ce qui aide à deviner à l'avance une partie de la suite. 
Cinder est un chouette personnage mais sans que je puisse vraiment l'expliquer, elle m'a agacé sur certains points ; par exemple, sur le fait qu'elle est l'impression d'être seule et incomprise, d'être la plus triste au monde. C'est vrai que beaucoup de drames lui arrivent en peu de temps, mais la majorité du peuple est décimée par une pandémie et meurt autour d'elle. De plus, le prince lui fait les beaux yeux et flirte avec elle à chaque coin de couloir lorsqu'il la croise. 

L'auteur a une belle plume, une belle façon de raconter (ou de re-raconter plutôt) les histoires, malgré quelques détails que l'on prévoit à l'avance... Mais c'était un véritable plaisir de lire ce roman, enfin, depuis le temps que j'attendais de l'ouvrir...! 
J'ai hâte de me plonger dans la suite, de lire le second tome de cette superbe duologie (et dont la couverture est tout aussi magnifique, à mon goût). 

En bref, une lecture qui frôle le coup de coeur et dont je ressors très satisfaite avec une très forte envie de lire la suite. 

MA NOTE : 




jeudi 13 novembre 2014

Qui es-tu Alaska


Auteur : John Green
Editeur : Gallimard (collection Sarbacane)
Nombre de pages : 416
Année de sortie : 2011
Extrait : "Chuuuuuuuuut, a-t-elle répondu. Je dors. 
Comme ça. De deux cents kilomètres à l'heure à endormie en une nanoseconde. Je mourais d'envie de m'allonger contre elle, de la prendre dans mes bras et de dormir. [...] Mais je manquais de courage et elle avait un copain et j'étais gauche et elle était sublime et j'étais désespérément ennuyeux et elle était infiniment captivante. Alors je suis retourné dans ma chambre et je me suis écroulé sur mon lit, en me disant que si les gens étaient de la pluie, j'étais de la bruine et elle, un ouragan."

MON AVIS :

Miles Halter part à l'université Culver Creek en "quête d'un Grand Peut-Être", quelque chose pour bousculer sa petite vie morne et monotone. Il y rencontre Chip, surnommé le Colonel, Lana, Takumi, mais surtout, Alaska. Alaska la mystérieuse, l'insoumise, avec ses sautes d'humeurs étranges, ses sous-entendus incompréhensibles, sa personnalité si frappante. Elle est comme libre et Miles a du mal à cerner sa personnalité. Mais il l'apprécie beaucoup, il se rapproche d'elle, en tombe amoureux. Il était plutôt heureux, jusqu'au jour J, l'événement infernal qui a décimé tous les élèves et les professeurs de Culver Creek.

La forme du récit est original, avec ses deux parties "Avant" et "Après". Un compte à rebours se déclenche, se rapprochant petit à petit du "dernier jour" où il devrait se réaliser quelque chose. Mais quoi ? J'étais très loin de m'en douter, j'étais suspicieuse, mais quand, avec énormément d'appréhension, j'ai lu ce chapitre avec beaucoup de suspens, j'ai été étonnée. Enfin, pas vraiment étonnée... Je dirais plutôt que je ne m'y attendais pas et que ça m'a profondément bouleversé. 
L'histoire est narrée par Miles, surnommé par la suite le Gros ironiquement pour sa maigreur, et on ne voit donc que son point de vue personnel. J'ignore pourquoi, mais j'ai vraiment beaucoup aimé Lana et sans spoiler, j'aurai tellement voulu qu'il sorte avec elle, tombe amoureux d'elle, ne serait-ce que pas longtemps. C'est un personnage que j'ai beaucoup aimé, avec ses cheveux blonds, son accent roumain, son mauvais rap, ses histoires plutôt nulles, mais malgré tout son amour pour Miles. Elle ne le montre pas forcément mais j'avais l'impression qu'elle l'aimait véritablement, mais c'est peut-être mon désir qui me fait voir n'importe quoi aha. 

Le Colonel est le colocataire du Gros qu'il rencontre le premier jour et dont la première impression n'était sûrement pas la meilleure. Mais très vite, le Colonel l'apprécie et le présente à ses amis avec qui il se rapproche également, Takumi et Alaska. Alaska, oh, cette Alaska. Il y a tant à dire sur elle, et si peu, car on ne la connaît pas véritablement, c'est une personne si excentrique, si libre et différente. Un jour si gentille, le lendemain colérique et énervée pour un rien. Ses paroles parfois étranges contiennent des sous-entendus qu'elle est la seule à comprendre, elle s'entoure d'un grand mystère. Mais on ne peut que l'aimer. Alors qu'elle construit autour d'elle un grand mur protecteur, une impression de liberté et d'insoumission, elle est en fait si faible, si triste et remplie de remords qu'elle refuse de dire à quiconque. 

Depuis son arrivée à Culver Creek, Miles fait donc la rencontre des personnes qui deviendront ses amis proches, a croisé la mort par la faute de Kevin et sa bande, découvrent les cours de religion du Vieux, etc. en étant toujours à la recherche d'un Grand Peut-Être. Mais c'était sûrement ça, son Grand Peut-Être. Sa nouvelle vie en générale, qui lui redonne de l'espoir et de nouvelles aventures. Comme il le dit dans le livre, Alaska était son Grand Peut-Être, il était parti de chez lui pour le trouver et il avait réussi. Mais ce n'est pas Culver Creek qui y avait changé quelque chose ou pas. C'est Alaska. Elle n'est pas le narrateur et n'est pas présente sans arrêt dans le livre, mais elle est selon moi le personnage principal. Elle est la meneuse de l'histoire. Comment raconter "Qui es-tu Alaska ?" sans parler d'Alaska ? Mais malgré toute mon envie, je serais incapable de faire une vraie description d'elle-même, car elle est si mystérieuse, qu'il faut la voir (ou la lire, ici) pour avoir son propre jugement. Mais quoiqu'il arrive, on l'aime. John Green arrive à créer un personnage unique, que malgré tout, est appréciée de tous. 
John Green est comme un dieu de l'écriture, ce n'est pas le premier ni le dernier bouquin que je lis de lui mais je ne compte pas m'arrêter là. Ouvrir un de ses bouquins, c'est entrer dans un monde magique, mais toujours triste (je vous préviens d'avance si vous n'avez jamais lu cet auteur aha). 

Enfin, un coup de coeur pour une lecture qui m'a chamboulé, que m'a aussi fait réfléchir, que j'ai adoré plus que tout et dont je n'ai absolument pas été déçue. Je remercie John Green de tout coeur, car chacun de ses livres est pour moi, un trésor, et celui-ci est aussi sublime que les autres.

MA NOTE : 

COUP DE COEUR



dimanche 9 novembre 2014

Le Koala Tueur (et autres histoires du bush)




Auteur : Kenneth Cook
Editeur : Hachette (collection Le Livre de Poche)
Nombre de pages : 214
Année de sortie : 2011 pour la présente édition
Extrait : "— Roger, lui dis-je en articulant bien, étant donné le fait que nous nous trouvons dans une toute petite embarcation ridiculement surchargée, que nous sommes entourés de falaises qu'un lézard peinerait à escalader, dans un lagon infesté de femelles crocodiles avec un mâle en rut qui peut rentrer à tout instant — compte tenu de tout ça, tu ne crois pas que nous devrions nous magner de foutre le camp ?"

MON AVIS :

Kenneth Cook, écrivain australien, réunit dans ce recueil des nouvelles de son pays, toutes plus extraordinaires les une que les autres. Il affirme la véracité de ses aventures et après avoir lu tous ses exploits, je ne peux pas m'empêcher de me demander s'il ne serait pas immortel ?

Ces quinze nouvelles parlent de serpents, de crocodiles, de koalas, d'ivrognes, d'éléphants, d'insectes, de meurtres, de chameaux , d'indigènes, de voleurs, de chats, de cochons, d'or, de chiens, de mines, de plongée sous-marine, de coraux,...
La plupart du temps, le narrateur a vécu ces aventures par le concours d'un ami, avec qui il aurait sympathisé dans le pub australien qui revient souvent dans ses récits. Dans ceux-ci, Cook risque sa vie à chaque fois (ou presque). Il se retrouve face à un animal dangereux, comme un taïpan, un crocodile ou un cochon/sanglier furieux qui menace de le tuer. Peut-être l'auteur enjolive-t-il la vérité et rajoute à ses histoires quelques détails ; elles n'en restent pas moins stressantes. Pour avoir vaincu la mort à chaque fois, je reviens à ce que j'ai dit peu avant : on se demande s'il ne serait pas immortel.
Malgré l'appréhension, ces textes sont vraiment comiques. Il m'est arrivé à plusieurs reprises de pouffer ou de rire véritablement à certains passages. Ca semble tellement irréel et exagéré que l'on ne peut pas s'empêcher de rigoler. L'humour est léger et permet aux récits de ne pas être trop sombres.

Le bush de l'Australie est un monde que je peine à m'imaginer, tant par l'absurdité de ces nouvelles que par le danger permanent auquel je suis loin d'être habituée. Ici, rien qu'en entrant dans un pub sur la route, on peut s'attendre à en ressortir avec une bonne histoire à raconter ; ce qu'a si bien fait Kenneth Cook.
Il a pris du plaisir à raconter ses aventures, ça se sent et se transmet, car on éprouve autant de plaisir à le lire. Ce livre est franchement amusant et compte assez de nouvelles différentes avec un nombre parfait de pages. Elles ne sont ni trop courtes, ni trop longues et leur chute est bien trouvée.

C'est vraiment une très bonne lecture qui détend avec juste la bonne dose d'appréhension et de rires. J'ai passé un super moment plongée dans son livre dont je sors satisfaite. Je suis ravie de cette découverte, et même si je recommande vivement ce livre à tous, je pense que tout le monde ne va peut-être pas autant apprécié que moi, car c'est un humour assez noir que seuls les adeptes sauront pleinement aimer.

MA NOTE :

❤ ❤ ❤ ❤ 

Le Monde de Charlie


Auteur : Stephen Chbosky
Editeur : Sarbacane (collection Exprim')
Nombre de pages : 252
Année de sortie : première édition en 2007
Extrait : "Sam battait la mesure sur le volant. Patrick avait sorti sa main par la fenêtre et la faisait onduler. Et moi, j'étais juste assis entre eux. A la fin de la chanson, j'ai dit quelque chose : 
— Je me sens éternel. 
Et Sam et Patrick m'ont regardé comme si j'avais dit le truc le plus génial qu'ils avaient jamais entendu. Parce que la chanson était trop super et qu'on l'avait vraiment bien écoutée. On venait de vivre à fond ces cinq dernières minutes, et on se sentait jeunes, dans le bon sens du terme." 


MON AVIS : 

Charlie est un ado pas comme les autres, qui appréhende sa rentrée au lycée. Il commence à écrire des lettres à un inconnu, dont il n'a entendu que le nom et la réputation. Il continue de se confier tout au long de l'année, raconte sa solitude puis sa rencontre avec Patrick et Sam qui l'acceptent aussitôt. Ils sont tous deux en terminale et l'incluent à leur bande d'amis. Charlie fait pleins de nouvelles expériences, vit des aventures. Il est un peu étrange, mais ses amis l'acceptent tel qu'il est, et en parallèle des fêtes et des soirées qu'il passe avec eux, son prof d'anglais lui donne toujours des livres à lire et des rédactions à écrire. On découvre sa vie, ses émotions, et également, son trou noir. 

Ce livre est exceptionnel, j'ai adoré la plume de Stephen Chbosky ! On voit celle de Charlie s'améliorer au fil des lettres qu'il envoie signées "Ton ami, Charlie". J'ai vraiment vraiment adoré ce personnage. Il est différent des autres, et on sent ce débat social : ceux qui ne sont pas comme les autres restent sur la touche. Et ça fait mal, car on s'attache immédiatement à ce personnage qui est, au début du récit, seul. J'ignore pourquoi j'ai tellement aimé Charlie, en reprenant les mots de la célèbre citation du livre ("Nous acceptons l'amour que nous pensons mériter"), je trouve qu'il mérite bien plus que l'amour qu'on lui donne. Beaucoup d'épisodes de son passé peuvent l'avoir traumatisé et l'avoir changé. Les gens jugent trop vite, avant de connaître véritablement.

Sam et Patrick étaient superbes également, ce sont des amis sur qui on peut compter. Quand Charlie s'approche d'eux pour la première fois, ils l'acceptent tout de suite et lui font rencontrer leurs amis comme Bob, Alice, Mary Elisabeth, Craig,... 
Il n' y a pas vraiment d'intrigue, on suit juste la vie de Charlie à travers ses lettres. Il découvre un nouveau monde où se mélange les fêtes, la drogue, le sexe, les filles, l'amour. Mais, dès le début, on se doute qu'il y a quelque chose qui ne va pas, qui a rendu Charlie ainsi mais on apprend son secret que bien plus loin dans le récit. 

J'ai été très accro à ce livre, j'étais incapable de le lâcher, il fallait que je continue ma lecture. Je ne voulais pas la terminer, juste passer plus de temps en sa compagnie. J'ai été très touchée par Charlie comme par Sam ou Patrick, j'aurai voulu être là à leurs côtés pour les réconforter. Tout le monde passe par cette étape, car en fin de compte, les gaffes, les amours, les tristesses, les pensées de Charlie qu'il nous fait partager sont ceux d'un lycéen, quel qui soit. C'est un passage de la vie où Charlie apprend et expérimente pleins de choses seul ou avec ses amis.

En bref, un gros coup de coeur autant pour la plume de l'auteur qui m'a séduite, que pour le superbe scénario ou le merveilleux personnage de Charlie qui mérite un coup de coeur à lui tout seul. Je vous conseille ce livre avec grand plaisir. 

MA NOTE :

COUP DE COEUR 



jeudi 6 novembre 2014

Zouck






Auteur : Pierre Bottero
Editeur : Flammarion
Nombre de pages : 154
Année de sortie : 2004
Extrait : "La musique était une onde qui me portait. Toujours plus haut. Je me sentais légère, presque éthérée. J'avais la sensation que mes gestes pouvaient s'affiner jusqu'à devenir parfaits, que le concept d'harmonie devenait accessible. Chaque mouvement me libérait du poids, d'un souci, d'une rancœur, je n'étais plus qu'équilibre et envol..."

MON AVIS :

Anouk, appelée Zouck, est une lycéenne qui a la passion de la danse. Elle suit des cours de danse classique avec sa meilleure amie Maïwenn que rien ne sépare. Jusqu'au jour où elle entend un danseur professionnel dire d'elle qu'elle est bien trop grosse pour la danse. Tandis qu'elle commence son régime, elle se sépare de Maiwenn qui de son côté tombe amoureuse d'un garçon rencontré sur un site.

C'est avec plaisir que j'ai lu ma première oeuvre de Pierre Bottero et je n'en sors absolument pas déçue ! 
Il dénonce dans ce bouquin plusieurs problèmes fondamentaux : l'anorexie, les amours virtuels, les chagrins d'amitié, l'adolescence... C'est dingue comme cent cinquante pages peuvent contenir tellement de questions. 
Moi-même pratique la danse classique alors ce sujet m'a beaucoup intéressé. Les émotions sont tellement bien décrites lorsqu'elle danse, ce plaisir qu'elle ressent deviendrait presque contagieux alors notre tristesse lorsque la remarque du danseur professionnel la déçoit n'en est que plus forte.
J'ai beaucoup ressenti de peur pour Maiwenn également,  pour ses chats virtuels et ses rendez-vous amoureux. C'est un personnage que j'aime beaucoup, forte en caractère et libre d'expression. 

Il n'y a pas eu tant de personnages mais Laura, la petite sœur de Zouck m'a paru très sensible aussi. Elle semble ne pas avoir confiance entre elle et vit très mal le regard différent que ses parents posent sur sa sœur, semblant la préférer. De son côté, Anouck s'affaiblit et ne se rend pas compte de la tristesse de sa soeur. Chacun doit affronter ses propres soucis avec plus ou moins d'aide. Zouck refuse celle de ses parents, celle de sa professeur de danse classique en affirmant aller bien.
Elle-même se convainc de sa santé, se mentant cruellement. Son état se dégrade à mesure qu'elle se pense plus jolie - en pensant toujours devoir maigrir encore et encore. 

Maiwenn et et les garçons rencontrés sur internet, Zouck et sa terrible anorexie, Laura et son manque d'attention... Chacune a son chemin sombre. 
Les mots de Pierre Bottero sont magiques, sinon comment dire qu'il arrive à exprimer autant en si peu de pages ? Ils m'ont emporté loin, je me sentais à côté de Zouck et j'aurai voulu la soutenir, lui montrer à quel point elle se trompe sur son état. 
Il a vraiment un talent que j'ai été heureuse d'enfin découvrir. 

Un coup de coeur sur ce roman qui a su m'émouvoir en un nombre limité de pages. J'aurai voulu rester au côté de Zouck encore plus longtemps, qu'elle me transmette ce plaisir unique qu'elle ressent en dansant.

MA NOTE : 

COUP DE COEUR

mardi 4 novembre 2014

Présentation.

Bonjour !

Je me lance aujourd'hui dans un blog de lecture avec la motivation de vous faire partager mes coups de coeur, mes lectures du moments, ou au contraire de vous déconseiller... mes déceptions. J'espère pouvoir échanger avec vous des avis sur des romans, car le but premier de ce blog est de parler lecture et de vous partager ma passion ! Si vous avez des conseils à me donner, des avis ou des critiques, n'hésitez pas, je ferais du mieux possible pour que ce blog reste agréable !
Je pense inclure également de temps en temps des bilans, des rendez-vous littéraires, des tags ou ce genre d'article différent mais toujours en rapport avec la lecture.
J'espère que vous aurez autant de plaisir à me lire et à parler avec moi de lectures que moi à écrire mes chroniques de livres !
A bientôt donc,
Zoé.